Canal Chambly


Le jeudi 12 Septembre 2013
Le canal de Chambly comprend 9 écluses et 7 ponts, certains tournent, roulent ou basculent à la demande de la pontière.


CONSEIL pour ceux qui  désirent se render aux Bahamas: Il faut prévoir un bon 4h00 pour traverser tout le canal de Chambly donc soyez prêts à 9h00 pour emprunter le 1ère des écluses de la série et soyez bien reposés. Et ne vous faites pas trop de soucis si vous sentez une odeur de brulé près de la 9e écluse.  

Matin pluvieux, nous nous sommes dirigés vers la 1ère écluse. Malgré que nous avions dormi devant la porte nous avons réussi à arriver en retard. La lumière de l’écluse était verte à 9h00 et en apercevant une des éclusières nous faire des grands signes, nous avons rapidement mis le cap vers la  porte. Une équipe de 4 éclusiers étaient en poste afin de nous accompagner pour traverser les 8 premières écluses. Une des éclusières était un peu plus stressée que les autres. Elle craignait que nous manquions de temps pour franchir toutes les écluses du canal. 

Il n'y avait que Millévasions et nous deux dans l'écluse, il pleuvait sans arrêt, un vrai déluge, par chance la pluie était chaude. J'étais sur le pont du bateau tenant une corde et je la tenais avec beaucoup de difficulté pour ne pas que le mât, couché sur le bateau, frappe sur le mur de béton.  Le bateau bougeait de gauche à droite. Et le capitaine tenait une autre corde à l'arrière da bateau. Il fallait faire vite et bien, c'était un peu stressant et tout le monde était trempé aux os.

Les 8 premières écluses du canal de Chambly ont conservé leurs mécanismes à manivelle, elles sont articulées à bras d'hommes. Les 3 premières sont en escalier, c'est unique au Québec.   

En approchant de la dernière écluse, soit la 9ème, le capitaine observa que l'eau de refroidissement du moteur ne sortait plus. Ensuite, une odeur de chauffé est survenue. Par chance, il y avait un quai à notre bâbord, nous avons contacté l'éclusier afin de l'aviser que nous désirions nous accoster au quai et vérifier l'état du moteur. Il répondit : "Sage décision mon capitaine".

Nous avons accosté à toute vitesse et arrêté le moteur. Le capitaine constata que tout était beau et que les algues prises dans l'entrée de refroidissement du moteur étaient disparues. Et que finalement l'odeur de brulée ne provenait pas du moteur.

Nous avons décidé de traverser l'écluse car tout semblait bien aller, l'eau sortait normalement et les algues nous avaient abandonné. Cependant l'odeur des toats brûlées demeurait. Nous en avons discuté avec l'éclusier qui nous confirma que tout près, se trouvait une torréfaction qui brûlait des grains de café et que cette odeur faisait souvent partie de leur quotidien. Ouf!

Toute une journée! Ensuite, nous sommes descendus à la marina Gosselin de Saint-Paul-de-l'ïle-aux-Noix aux abords du Lac Champlain pour faire le plein d'Eau et de diesel.

Héron bleu aperçu au Fort Lennox


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