29 juillet - Brockville, ville de l'inhospitalité

Départ de Prescott -> Brockville
Nous avons vogué durant 4 heures sous la pluie battante jusqu’à Brockville (porte d’entrée des Milles-Isles) cependant nous étions bien à l’abri dans le cockpit sous notre full-encloser.
Nous avons tenté de rejoindre une des marinas via la voie 68 sur le VHF  mais sans résultat. Alors nous avons avancé le bateau dans la première marina (Tunnel bay) en pensant nous accoster au quai de service. Mais on nous a interdit d’accoster. Ensuite, nous avons tenté d’accoster à la marina Brockville city, un homme courait sur le pont en faisant des grands signes désespérés avec ses bras afin que de nous faire comprendre que notre présence n’était pas appréciée. Un peu découragés, nous avons tenté d’entrer au Yacht Club de Brockville. Cette fois-ci le préposé sur le quai nous a dit que c’était complet et nous a souhaité bonne chance. Nous étions si heureux d’être enfin arrivés aux Milles-Isles. Nous avions l’impression d’avoir la peste ou quelque chose d’autre que Brockville craignait d’attraper. Jamais nous n’avions reçu un pareil accueil dans aucune marina.
Enfin, nous n’avions pas d’autre choix que de se trouver un abri derrière une ile comme Robinson Crusoé.
Nous avons déniché un bel abri dans le secteur des iles «The Brock group», plus précisément entre les iles jumelles «twin sisters» et «american island». Juste sur la ligne entre le Canada et les États-Unis. Nous ne pouvons jeter l’ancre du côté des États puisque nous ne possédons pas le document requis «user fee decal».
Un type en sea-doo jaune est passé à maintes reprises tourner autour de Millévasions. Nous ne savons pas exactement ce qu’il vérifiait. Soit qu’il désirait s’assurer que nous restions du côté Canadien ou encore il a peut-être pris en note le numéro de coque du bateau afin de nous faire parvenir une facture pour payer notre nuit à l’ancre.
Le sourire du trio est revenu et le soleil également.
Sam s’est amusé avec le dinguy, il a pris des photos et il s’est même baigné.. oui oui…il s’est baigné, j’ai des photos qui le prouve. 
À tous les soirs, nous devons nous barricader afin de nous protéger des moustiques, je ne sais pas pourquoi ils aiment tant mes pieds. Et la soirée s’est déroulée tout doucement en dansant à l’intérieur du bateau sur de la musique Cubaine. C’est encore mieux qu’à la marina finalement. J

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